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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 22/08/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 22/08/2021 20h00 GMT

Vous êtes à l'écoute de Radio France internationale. Nous sommes en direct de Paris, où il est 22h.

Raphaël Reynes : Bonsoir à tous. Merci de nous rejoindre pour votre Journal en français facile, en compagnie, ce soir, de Sylvie Berruet. Bonsoir, Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Raphaël, bonsoir à tous.

RR : Dans l'actualité de ce dimanche 22 août, il y a les évacuations qui se poursuivent à l'aéroport de Kaboul, en Afghanistan. Des milliers de familles tentent de fuir. Les bousculades ont fait au moins sept morts. Témoignage, dans cette édition.

SB : L'aide humanitaire qui tarde toujours à parvenir aux sinistrés, à Haïti, une semaine après le séisme qui a fait plus de 2 200 morts selon un nouveau bilan.

RR : Et puis, en France, Joséphine Baker va entrer au Panthéon. La meneuse de revue franco-américaine était aussi résistante, pendant la Seconde Guerre mondiale, et militante contre le racisme. Elle va rejoindre les autres grands noms de l'Histoire de France.

-----

SB : Une longue file d'avions qui attendent de pouvoir décoller, des menaces sur la sécurité et déjà sept morts autour de l'aéroport. La situation à Kaboul, en Afghanistan, est toujours aussi compliquée.

RR : Des dizaines de milliers d'Afghans tentent toujours de quitter leur pays, une semaine après la prise du pouvoir par les talibans. Des populations désespérées, prête à tout pour fuir, et des bousculades dans lesquels sept personnes, au moins, ont été tuées. Pour les talibans, ce sont les États-Unis qui sont responsables de la situation à l'aéroport. Camille Marigaux.

Selon des témoins sur place, les Talibans, qui s'impatientent, auraient repris un peu la main ce dimanche après les scènes chaotiques de la veille, en ordonnant aux gens de se placer en files, mais la situation reste encore presque impossible à gérer, avec des conditions très difficiles sur place. Un Franco-Afghan nous disait tout à l'heure, au téléphone, qu'il a essayé avec sa famille d'entrer dans l'aéroport samedi, qu'ils ont attendu toute la journée, en pleine chaleur, presque sans eau, sans manger, ses enfants ont pris des coups dans la foule, sous les tirs de sommation des kalachnikovs. Les véhicules autorisés à entrer dans l'aéroport sont rares, et souvent pris d'assaut par tous ces gens qui restent à l'extérieur, passeport à la main, et qui implorent d'avoir cette chance de partir. Dans l'enceinte de l'aéroport où les choses se passent mieux, les évacués sont escortés, dans le calme, pour eux, le « miracle » s'accomplit, dans la joie, mais aussi la douleur de quitter son pays. Ce miracle qu'attendent encore, non loin de là, des milliers de personnes.

RR : Camille Marigaux.

SB : La réunion d'urgence du G7 sur l'Afghanistan, annoncée vendredi par Joe Biden, aura lieu mardi.

RR : C'est le Premier ministre britannique qui l'a annoncé, ce dimanche. Boris Johnson dont le pays assure actuellement la présidence du groupe. Les chefs d'État et de gouvernement du G7 se retrouveront donc mardi pour que « la communauté internationale travaille ensemble pour assurer des évacuations sûres, prévenir une crise humanitaire et aider le peuple afghan à protéger les progrès réalisés ces 20 dernières années », déclare Boris Johnson.

SB : À nouveau la violence, à Gaza, hier.

RR : 41 civils palestiniens ont été blessés par des tirs de l'armée israélienne lors d'une manifestation près du mur de séparation avec Israël. De son côté, l'armée précise qu'un soldat israélien a été grièvement blessé. Quelques heures après ces tirs, l'aviation israélienne a bombardé l'enclave de Gaza. Elle affirme avoir visé quatre sites de fabrication et de stockage d'armes appartenant au Hamas, le groupe qui gouverne l'enclave palestinienne assiégée.

SB : Ces tensions interviennent alors que les Palestiniens sont désespérés.

RR : La reconstruction de Gaza n'a toujours pas commencé, trois mois après le cessez-le-feu. Et il manque de tout : de l'argent comme du matériel. Retour sur la journée d'hier, avec notre correspondante dans les Territoires palestiniens occupés, Alice Froussard.

C'était une manifestation près du mur de séparation avec Israël. Une manière pour les Gazaouis de commémorer l'incendie de la mosquée al-Aqsa, à Jérusalem il y a 52 ans. Juste avant la manifestation, les factions palestiniennes avaient appelé à une commémoration pacifique. Le Hamas précisant « que la force excessive de l'armée israélienne contre les civils palestiniens était quelque chose d'habituel ». Une chose est sûre, leur objectif était également d'envoyer un message aux Israéliens, augmenter la pression au moment où le blocus se fait de plus en plus pesant et étouffe l'enclave côtière, notamment pour envisager la reconstruction, faire arriver du matériel et de l'argent. Sur place, des pneus qui brûlent et des dizaines de Palestiniens qui s'approchent de la clôture fortifiée, lançant des pierres et des cocktails Molotov. Des gaz lacrymogènes et des balles réelles de l'armée israélienne en face. Un communiqué du ministère de la Santé de Gaza fait état de 41 blessés, deux dans un état critique, dont un garçon de 13 ans qui a reçu une balle de l'armée israélienne dans la tête. L'armée israélienne, elle, parle - je cite - « d'émeutiers ». Ces violences lors de manifestations près du mur de séparation ont été les plus intenses depuis décembre 2019, date de la fin de la marche du retour qui avait lieu tous les vendredis à Gaza. Alice Froussard, Ramallah, RFI.

SB : À Haïti, le tremblement de terre de la semaine dernière a fait 2 207 morts selon le dernier bilan officiel.

RR : Et l'aide humanitaire tarde toujours à arriver dans les zones sinistrées. En attendant l'arrivée des secours, les survivants de la catastrophe se mobilisent pour retrouver un semblant de quotidien. Reportage de nos envoyés spéciaux, Stefanie Schüler et Nicolas Benita, à Beaumont dans le département de la Grand'Anse.

Avant le séisme, Lukési Pierre vivait avec sa femme et leur petit garçon de huit mois dans une jolie maison à un étage : « On était à l'étage avec notre fils. Et puis, j'entends une grande secousse, un bouleversement. J'ai essayé de les sortir. En arrivant sur l'escalier, l'escalier s'est coupé et j'ai volé avec mon petit enfant entre mes mains. » Lukési Pierre a sauvé la vie de son fils et la sienne. Il est encore sous le choc : sa maison s'est effondrée sur elle-même. Le rez-de-chaussée, et le petit magasin qu'il y tenait, n'existent plus. Mais ce week-end, famille et amis sont venus lui prêter main forte : « Je ne suis pas obligé d'y rester si on ne fait rien. Je vais essayer de voir dans quelles mesures je peux ressayer de reprendre mes activités avec un petit abri en tôle, voir comment on va redémarrer. J'ai sauvé mes panneaux solaires. Avec ça, je vais réessayer de remettre ma petite activité d'entreprise, pour vendre des boissons gazeuses et des accessoires. On va réessayer, on va voir comment on peut gérer notre vie quotidienne puisqu'on vit au jour le jour. » Stefanie Schüler, Nicolas Benita, Marc Kingoph Casimir, Beaumont, RFI.

SB : La côte nord-est des États-Unis subit, elle, l'arrivée de Henri.

RR : C'est le nom de la tempête tropicale qui a touché terre il y a un peu plus d'une heure, le long de la côte de l'État du Rhode Island. Une zone peu habituée à ce genre de phénomènes météorologiques. Tout le nord-est des États-Unis, la région de Nouvelle-Angleterre, avait été placée en état d'alerte, avant le week-end.

SB : En France, on sait désormais ce qui attend les enfants à la rentrée, de l'école primaire jusqu'au lycée.

RR : Campagne de vaccination dès la rentrée, pour les enfants de plus de 12 ans qui le souhaitent. Masques obligatoires dès l'école primaire, donc dès 6 ans. Cours en présentiel pour tous les niveaux. Le ministre de l'Éducation nationale a détaillé ce protocole sanitaire dans les colonnes du Journal du dimanche. Au primaire, tout cas de Covid entrainera la fermeture de la classe concernée pour sept jours.

SB : Joséphine Baker va entrer au Panthéon.

RR : Artiste, résistante et militante contre le racisme, la célèbre meneuse de revue franco-américaine sera la première femme noire à rejoindre le Panthéon, ce monument républicain, à Paris, dédié aux personnages qui ont marqué l'Histoire de France. La cérémonie aura lieu le 30 novembre prochain, Pierre Olivier.

Tout commence en 2019 à l'initiative de l'essayiste Laurent Kupferman, une pétition demandant que Joséphine Baker rentre au Panthéon recueille 38 000 signatures. Les choses se précisent ensuite en juillet dernier, lorsqu'une délégation venue plaider en faveur de l'artiste rencontre Emmanuel Macron à l'Élysée. On y retrouve entre autres le chanteur Laurent Voulzy, le romancier Pascal Bruckner et l'un des fils de Joséphine Baker. Emmanuel Macron donne son feu vert et la meneuse de revue rentrera donc officiellement dans trois mois au Panthéon. Arrivée de son Amérique natale, en France en 1925, Joséphine Baker devient la première star internationale noire, moquant dans les cabarets parisiens la vision colonialiste du bon sauvage, elle sera aussi résistante pendant la Seconde Guerre mondiale en France, se lançant dans le contre-espionnage, puis active aux côtés de Martin Luther King pour les droits civiques aux États-Unis, luttant notamment contre le Ku Klux Klan. Fin novembre, Joséphine Baker deviendra la sixième femme à rentrer au Panthéon, sur les 80 personnalités françaises qui y reposent.

RR : C'est la fin de ce Journal en français facile, présenté avec Sylvie Berruet. Bonne soirée à tous, à l'écoute de la radio mondiale.


Journal en français facile 22/08/2021 20h00 GMT

Vous êtes à l'écoute de Radio France internationale. Nous sommes en direct de Paris, où il est 22h.

Raphaël Reynes : Bonsoir à tous. Merci de nous rejoindre pour votre Journal en français facile, en compagnie, ce soir, de Sylvie Berruet. Bonsoir, Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Raphaël, bonsoir à tous.

RR : Dans l'actualité de ce dimanche 22 août, il y a les évacuations qui se poursuivent à l'aéroport de Kaboul, en Afghanistan. Des milliers de familles tentent de fuir. Les bousculades ont fait au moins sept morts. Témoignage, dans cette édition.

SB : L'aide humanitaire qui tarde toujours à parvenir aux sinistrés, à Haïti, une semaine après le séisme qui a fait plus de 2 200 morts selon un nouveau bilan.

RR : Et puis, en France, Joséphine Baker va entrer au Panthéon. La meneuse de revue franco-américaine était aussi résistante, pendant la Seconde Guerre mondiale, et militante contre le racisme. Elle va rejoindre les autres grands noms de l'Histoire de France.

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SB : Une longue file d'avions qui attendent de pouvoir décoller, des menaces sur la sécurité et déjà sept morts autour de l'aéroport. La situation à Kaboul, en Afghanistan, est toujours aussi compliquée.

RR : Des dizaines de milliers d'Afghans tentent toujours de quitter leur pays, une semaine après la prise du pouvoir par les talibans. Des populations désespérées, prête à tout pour fuir, et des bousculades dans lesquels sept personnes, au moins, ont été tuées. Pour les talibans, ce sont les États-Unis qui sont responsables de la situation à l'aéroport. Camille Marigaux.

Selon des témoins sur place, les Talibans, qui s'impatientent, auraient repris un peu la main ce dimanche après les scènes chaotiques de la veille, en ordonnant aux gens de se placer en files, mais la situation reste encore presque impossible à gérer, avec des conditions très difficiles sur place. Un Franco-Afghan nous disait tout à l'heure, au téléphone, qu'il a essayé avec sa famille d'entrer dans l'aéroport samedi, qu'ils ont attendu toute la journée, en pleine chaleur, presque sans eau, sans manger, ses enfants ont pris des coups dans la foule, sous les tirs de sommation des kalachnikovs. Les véhicules autorisés à entrer dans l'aéroport sont rares, et souvent pris d'assaut par tous ces gens qui restent à l'extérieur, passeport à la main, et qui implorent d'avoir cette chance de partir. Dans l'enceinte de l'aéroport où les choses se passent mieux, les évacués sont escortés, dans le calme, pour eux, le « miracle » s'accomplit, dans la joie, mais aussi la douleur de quitter son pays. Ce miracle qu'attendent encore, non loin de là, des milliers de personnes.

RR : Camille Marigaux.

SB : La réunion d'urgence du G7 sur l'Afghanistan, annoncée vendredi par Joe Biden, aura lieu mardi.

RR : C'est le Premier ministre britannique qui l'a annoncé, ce dimanche. Boris Johnson dont le pays assure actuellement la présidence du groupe. Les chefs d'État et de gouvernement du G7 se retrouveront donc mardi pour que « la communauté internationale travaille ensemble pour assurer des évacuations sûres, prévenir une crise humanitaire et aider le peuple afghan à protéger les progrès réalisés ces 20 dernières années », déclare Boris Johnson.

SB : À nouveau la violence, à Gaza, hier.

RR : 41 civils palestiniens ont été blessés par des tirs de l'armée israélienne lors d'une manifestation près du mur de séparation avec Israël. De son côté, l'armée précise qu'un soldat israélien a été grièvement blessé. Quelques heures après ces tirs, l'aviation israélienne a bombardé l'enclave de Gaza. Elle affirme avoir visé quatre sites de fabrication et de stockage d'armes appartenant au Hamas, le groupe qui gouverne l'enclave palestinienne assiégée.

SB : Ces tensions interviennent alors que les Palestiniens sont désespérés.

RR : La reconstruction de Gaza n'a toujours pas commencé, trois mois après le cessez-le-feu. Et il manque de tout : de l'argent comme du matériel. Retour sur la journée d'hier, avec notre correspondante dans les Territoires palestiniens occupés, Alice Froussard.

C'était une manifestation près du mur de séparation avec Israël. Une manière pour les Gazaouis de commémorer l'incendie de la mosquée al-Aqsa, à Jérusalem il y a 52 ans. Juste avant la manifestation, les factions palestiniennes avaient appelé à une commémoration pacifique. Le Hamas précisant « que la force excessive de l'armée israélienne contre les civils palestiniens était quelque chose d'habituel ». Une chose est sûre, leur objectif était également d'envoyer un message aux Israéliens, augmenter la pression au moment où le blocus se fait de plus en plus pesant et étouffe l'enclave côtière, notamment pour envisager la reconstruction, faire arriver du matériel et de l'argent. Sur place, des pneus qui brûlent et des dizaines de Palestiniens qui s'approchent de la clôture fortifiée, lançant des pierres et des cocktails Molotov. Des gaz lacrymogènes et des balles réelles de l'armée israélienne en face. Un communiqué du ministère de la Santé de Gaza fait état de 41 blessés, deux dans un état critique, dont un garçon de 13 ans qui a reçu une balle de l'armée israélienne dans la tête. L'armée israélienne, elle, parle - je cite - « d'émeutiers ». Ces violences lors de manifestations près du mur de séparation ont été les plus intenses depuis décembre 2019, date de la fin de la marche du retour qui avait lieu tous les vendredis à Gaza. Alice Froussard, Ramallah, RFI.

SB : À Haïti, le tremblement de terre de la semaine dernière a fait 2 207 morts selon le dernier bilan officiel.

RR : Et l'aide humanitaire tarde toujours à arriver dans les zones sinistrées. En attendant l'arrivée des secours, les survivants de la catastrophe se mobilisent pour retrouver un semblant de quotidien. Reportage de nos envoyés spéciaux, Stefanie Schüler et Nicolas Benita, à Beaumont dans le département de la Grand'Anse.

Avant le séisme, Lukési Pierre vivait avec sa femme et leur petit garçon de huit mois dans une jolie maison à un étage : « On était à l'étage avec notre fils. Et puis, j'entends une grande secousse, un bouleversement. J'ai essayé de les sortir. En arrivant sur l'escalier, l'escalier s'est coupé et j'ai volé avec mon petit enfant entre mes mains. » Lukési Pierre a sauvé la vie de son fils et la sienne. Il est encore sous le choc : sa maison s'est effondrée sur elle-même. Le rez-de-chaussée, et le petit magasin qu'il y tenait, n'existent plus. Mais ce week-end, famille et amis sont venus lui prêter main forte : « Je ne suis pas obligé d'y rester si on ne fait rien. Je vais essayer de voir dans quelles mesures je peux ressayer de reprendre mes activités avec un petit abri en tôle, voir comment on va redémarrer. J'ai sauvé mes panneaux solaires. Avec ça, je vais réessayer de remettre ma petite activité d'entreprise, pour vendre des boissons gazeuses et des accessoires. On va réessayer, on va voir comment on peut gérer notre vie quotidienne puisqu'on vit au jour le jour. » Stefanie Schüler, Nicolas Benita, Marc Kingoph Casimir, Beaumont, RFI.

SB : La côte nord-est des États-Unis subit, elle, l'arrivée de Henri.

RR : C'est le nom de la tempête tropicale qui a touché terre il y a un peu plus d'une heure, le long de la côte de l'État du Rhode Island. Une zone peu habituée à ce genre de phénomènes météorologiques. Tout le nord-est des États-Unis, la région de Nouvelle-Angleterre, avait été placée en état d'alerte, avant le week-end.

SB : En France, on sait désormais ce qui attend les enfants à la rentrée, de l'école primaire jusqu'au lycée.

RR : Campagne de vaccination dès la rentrée, pour les enfants de plus de 12 ans qui le souhaitent. Masques obligatoires dès l'école primaire, donc dès 6 ans. Cours en présentiel pour tous les niveaux. Le ministre de l'Éducation nationale a détaillé ce protocole sanitaire dans les colonnes du Journal du dimanche. Au primaire, tout cas de Covid entrainera la fermeture de la classe concernée pour sept jours.

SB : Joséphine Baker va entrer au Panthéon.

RR : Artiste, résistante et militante contre le racisme, la célèbre meneuse de revue franco-américaine sera la première femme noire à rejoindre le Panthéon, ce monument républicain, à Paris, dédié aux personnages qui ont marqué l'Histoire de France. RR: Artist, resistant and militant against racism, the famous Franco-American magazine leader will be the first black woman to join the Pantheon, this republican monument, in Paris, dedicated to the characters who have marked the history of France. La cérémonie aura lieu le 30 novembre prochain, Pierre Olivier.

Tout commence en 2019 à l'initiative de l'essayiste Laurent Kupferman, une pétition demandant que Joséphine Baker rentre au Panthéon recueille 38 000 signatures. It all started in 2019 at the initiative of the essayist Laurent Kupferman, a petition asking that Joséphine Baker return to the Pantheon collected 38,000 signatures. Les choses se précisent ensuite en juillet dernier, lorsqu'une délégation venue plaider en faveur de l'artiste rencontre Emmanuel Macron à l'Élysée. Things then became clearer last July, when a delegation came to plead in favor of the artist met Emmanuel Macron at the Elysee. On y retrouve entre autres le chanteur Laurent Voulzy, le romancier Pascal Bruckner et l'un des fils de Joséphine Baker. We find among others the singer Laurent Voulzy, the novelist Pascal Bruckner and one of the sons of Joséphine Baker. Emmanuel Macron donne son feu vert et la meneuse de revue rentrera donc officiellement dans trois mois au Panthéon. Emmanuel Macron gives the green light and the review leader will therefore officially return to the Pantheon in three months. Arrivée de son Amérique natale, en France en 1925, Joséphine Baker devient la première star internationale noire, moquant dans les cabarets parisiens la vision colonialiste du bon sauvage, elle sera aussi résistante pendant la Seconde Guerre mondiale en France, se lançant dans le contre-espionnage, puis active aux côtés de Martin Luther King pour les droits civiques aux États-Unis, luttant notamment contre le Ku Klux Klan. Arriving from her native America, in France in 1925, Joséphine Baker became the first black international star, mocking in Parisian cabarets the colonialist vision of the good savage, she was also resistant during World War II in France, launching into the counter- espionage, then active alongside Martin Luther King for civil rights in the United States, fighting in particular against the Ku Klux Klan. Fin novembre, Joséphine Baker deviendra la sixième femme à rentrer au Panthéon, sur les 80 personnalités françaises qui y reposent. At the end of November, Joséphine Baker will become the sixth woman to enter the Pantheon, out of the 80 French personalities who rest there.

RR : C'est la fin de ce Journal en français facile, présenté avec Sylvie Berruet. RR: This is the end of this Easy French Journal, presented with Sylvie Berruet. Bonne soirée à tous, à l'écoute de la radio mondiale. Good evening everyone, listening to world radio.