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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 12 février 2020

Journal en français facile 12 février 2020

Loic Bussières : 21h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez pour votre Journal en français facile que je vous présente en compagnie de Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Loïc, bonsoir à tous.

LB : À la une : les menaces de Reccep Tayyip Erdoğan contre la Syrie. « Nous frapperons Damas en cas de nouvelles attaques », des propos qui interviennent après une série d'affrontements qui ont tué 14 soldats turcs dans la région d'Idleb. On fait le point dans un instant.

ZK : L'épidémie de coronavirus en Chine. Elle évolue dans le bon sens assure Xi Jinping, qui note que le nombre de nouveaux cas est à la baisse. L'Organisation mondiale de la santé de son côté appelle à la prudence.

LB : Et puis en France, Emmanuel Macron plus vert que jamais a un mois des municipales. Le Chef de l'État présidait un conseil de défense écologique aujourd'hui.

-----

ZK : Tout d'abord la situation dans la province syrienne d'Idleb, source de tensions entre la Turquie, la Syrie, et désormais Moscou.

LB : Le régime de Damas mène dans cette région des opérations qui ont déclenché ces derniers jours des affrontements avec les forces turques, elles-mêmes proches des rebelles syriens. D'où ces propos très durs du président ce mercredi, Reccep Tahip Erdoğan menaçant de « frapper partout le régime syrien ». Et cette réponse, immédiate, du Kremlin, allié de Damas reprochant à la Turquie de ne pas avoir « neutralisé » les groupes rebelles et jihadistes qui opèrent dans la province. Une déclaration qui témoigne de l'agacement croissant des autorités russes face aux mises en causes du président turc. À Moscou, la correspondance de Daniel Vallot.

C'est le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov qui s'est chargé de « mettre les points sur les I “avec Ankara. Le président turc Erdoğan reproche à la Russie et au régime syrien d'avoir violé les accords de Sotchi, en continuant leur offensive à Idleb : et bien aux yeux du porte-parole du Kremlin c'est la Turquie qui n'a pas respecté ces accords. Le Kremlin reste attaché à ces accords qui imposent certaines obligations aux parties prenantes. En particulier, la Turquie s'engage à assurer la neutralisation des groupes terroristes concentrés à Idlib. Et aujourd'hui nous regrettons que ces groupes bombardent les troupes syriennes et mènent des actions agressives contre les installations militaires russes. C'est inadmissible et cela va à l'encontre des accords de Sotchi. Pour l'heure, la Russie espère encore parvenir à une solution négociée avec la Turquie. Moscou n'a pas grand-chose à gagner et à beaucoup à perdre à une escalade militaire en Syrie, entre le régime de Damas et la Turquie. Son objectif sera donc de parvenir à un nouveau compromis avec Ankara. Mais il faudra pour cela que la Turquie accepte les gains territoriaux engrangés par Damas ces dernières semaines. Daniel Vallot Moscou RFI.

ZK : À la une également l'épidémie de Covid 19. Le nom que les scientifiques donnent désormais au coronavirus. Le président chinois Xi Jinping s'est félicité mercredi de son ‘évolution positive'.

LB : Le nombre de nouveaux cas diminue en effet depuis trois jours, pour autant le bilan dépasse désormais les 1 100 morts, celui des contaminations a passé la barre des 45 000 cas. La maladie que l'OMS voit comme l'ennemi public numéro un est toutefois encore mal connue. Sa période d'incubation, c'est à dire le temps qu'elle met pour se déclarer, ou encore ses moyens de transmissions exacts suscitent encore beaucoup de questions. On fait le point avec Simon Rozé.

C'est une question de taille des gouttes, celles éjectées quand on éternue. On sait que le virus peut se transmettre via les grosses gouttes à une distance d'un mètre environ. Peut-il le faire grâce aux gouttes microscopiques à une plus grande distance ? C'est encore une inconnue. Ceci dit, la contagiosité du virus, elle, est connue. Une personne malade en contamine deux en moyenne, c'est équivalent à un rhume, ce n'est pas très élevé. Pour la rougeole, ce sont 9 personnes qui sont contaminées par un malade. La mortalité de Covid 19 n'est pas très élevée non plus, 2 %, le SRAS c'était 10 %, Ebola c'est 50 % (une personne malade sur deux en meurt). Autre élément relativisant l'épidémie en cours : 1116 morts depuis son début, mais il faut rappeler que plus de 5 000 personnes en ont guéri. Malgré ces chiffres, Covid 19 inquiète, car il pourrait devenir plus dangereux si jamais le virus venait à muter. C'est un phénomène aléatoire qui se produit quand il se multiplie. La plupart du temps elles ne changent pas grand-chose, mais ces mutations peuvent parfois être bénéfiques au virus en le rendant plus contagieux par exemple. Elles sont impossibles à prévoir, c'est pour cette raison qu'on essaie de limiter au maximum l'épidémie et qu'on en fait autant pour prévenir les effets d'une telle mutation.

ZK : Ce soir, les experts de l'OMS rappellent qu'il est encore beaucoup trop tôt pour prédire la fin de l'épidémie de coronavirus, comme avait pu le faire Donald Trump il y a quelques jours.

LB : L'Organisation mondiale de la santé qui à l'issue d'une nouvelle réunion à Genève a par ailleurs prolongé de trois mois la qualification de l'épidémie d'Ebola en République démocratique du Congo comme une ‘urgence internationale' malgré une chute du nombre de cas. Ces deux autres informations concernant le coronavirus. En France, l'annonce de la sortie de l'hôpital de deux des onze personnes suivies après avoir été contaminées. Deux personnes considérées comme ‘guéries' ajoute le ministère de la Santé. Et puis en Espagne, le congrès mondial des télécoms qui devait avoir lieu à la fin du mois à Barcelone est finalement annulé en raison de l'épidémie. Coup dur pour la ville hôte à qui le Mobile World Congress avait rapporté un demi-milliard d'euros l'an passé.

ZK : À Caracas, au Venezuela, l'opposant Juan Guaidó est de retour après une tournée internationale qui a duré plus de trois semaines.

LB : Il a réussi à passer la frontière malgré son interdiction de sortie du territoire, mais ce fut un retour chahuté. Il a été accueilli à l'aéroport de Caracas par les députés de sa majorité et quelques partisans, mais surtout par des dizaines de militants chavistes qui l'ont insulté et tenté de l'agresser. Le récit de notre correspondant, Benjamin Delille.

C'est par un mélange d'applaudissements et de huées que Juan Guaidó a été accueilli dans le hall de l'aéroport. À peine sortie de la zone de sécurité, une immense bousculade a commencé. Sur des vidéos postées sur les réseaux sociaux, on voit l'opposant se faire exfiltrer alors que de nombreuses personnes tentent de l'approcher, certains pour l'agresser, d'autres pour le féliciter. Il réussit finalement à entrer dans sa voiture qui s'échappe malgré les assauts répétés des manifestants chavistes. Ceux-là s'en sont finalement pris aux journalistes qui couvraient l'événement. Bon nombre d'entre eux ont été frappés, une reporter a même été mordue. Déjà dans l'après-midi, plusieurs députés et journalistes avaient été bousculés après l'arrivée, en bus, de ces dizaines de partisans de Nicolas Maduro, sans que la police ne réagisse. Juan Guaidó s'est finalement félicité, plusieurs heures plus tard, devant des députés et quelques dizaines de partisans, du succès de sa tournée. ‘Nous revenons avec l'engagement que le Venezuela va bientôt se relancer économiquement. Mais il faut rester attentif. Nous ne pouvons pas tout dire. La pression va augmenter. Mais les annonces viendront petit à petit, car nous faisons face à une dictature et c'était très clair aujourd'hui.' Sauf que sans aucune annonce concrète ni son retour, ni sa tournée internationale ne suffiront à mobiliser des Vénézuéliens qui sont pour la majorité désabusés. Benjamin Delille, Caracas, RFI.

ZK : En France, à un mois des municipales, Emmanuel Macron remet du ‘vert' dans son quinquennat. Autrement dit, il remet l'écologie sur le devant de l'actualité.

LB : Un 4e conseil de défense écologique s'est tenu à l'Élysée ce mercredi avant une visite du chef de l'État dans les Alpes. De nouvelles mesures en faveur de l'écologie et de la biodiversité ont été présentées alors que l'environnement s'annonce comme l'une des clés des prochaines élections, Julien Chavanne.

200 euros pour encourager les agents publics à venir travailler en vélo, doubler les aires protégées sur le territoire, déplacer les habitations placées en zones inondables. Le gouvernement promet du concret et de l'efficacité avec sa nouvelle batterie de mesures. Emmanuel Macron l'a dit aux députés de la majorité hier soir à l'Élysée : l'écologie sera avec le régalien, l'une de ses deux priorités pour la suite de son quinquennat. À 31 jours des municipales, le timing interroge. L'environnement est l'un des principaux enjeux du scrutin ; Europe Écologie Les Verts surfent sur de bons sondages. Mais il n'y a vraiment aucun rapport, assure la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. [...] Emmanuel Macron va lui-même se mettre en première ligne. Le chef de l'État est ce soir à Chamonix dans le massif du Mont-Blanc avant de visiter demain la mer de Glace, un glacier menacé de disparition à cause du réchauffement climatique.

LB : En bref, la commission ‘retraites' à l'Assemblée nationale n'a pas pu, comme on pouvait s'y attendre achever ses travaux à temps. En cause, l'obstruction assumée de LFI, et ses 19 000 amendements. Un nombre trop important pour être examinés dans les temps. C'est donc la version du gouvernement qui sera examinée à partir du 17 février dans l'hémicycle.

LB : Et puis il y a du football ce soir avec la suite des 1/4 de finale de la Coupe de France. L'Olympique Lyonnais et Marseille s'affrontent ce soir. Avant cela, le PSG s'est qualifié sans forcer face à Dijon sur le score de 6-1.


Journal en français facile 12 février 2020 Journal en français facile February 12, 2020

Loic Bussières : 21h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez pour votre Journal en français facile que je vous présente en compagnie de Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Loïc, bonsoir à tous.

LB : À la une : les menaces de Reccep Tayyip Erdoğan contre la Syrie. « Nous frapperons Damas en cas de nouvelles attaques », des propos qui interviennent après une série d'affrontements qui ont tué 14 soldats turcs dans la région d'Idleb. On fait le point dans un instant.

ZK : L'épidémie de coronavirus en Chine. Elle évolue dans le bon sens assure Xi Jinping, qui note que le nombre de nouveaux cas est à la baisse. L'Organisation mondiale de la santé de son côté appelle à la prudence.

LB : Et puis en France, Emmanuel Macron plus vert que jamais a un mois des municipales. Le Chef de l'État présidait un conseil de défense écologique aujourd'hui.

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ZK : Tout d'abord la situation dans la province syrienne d'Idleb, source de tensions entre la Turquie, la Syrie, et désormais Moscou.

LB : Le régime de Damas mène dans cette région des opérations qui ont déclenché ces derniers jours des affrontements avec les forces turques, elles-mêmes proches des rebelles syriens. D'où ces propos très durs du président ce mercredi, Reccep Tahip Erdoğan menaçant de « frapper partout le régime syrien ». Et cette réponse, immédiate, du Kremlin, allié de Damas reprochant à la Turquie de ne pas avoir « neutralisé » les groupes rebelles et jihadistes qui opèrent dans la province. Une déclaration qui témoigne de l'agacement croissant des autorités russes face aux mises en causes du président turc. À Moscou, la correspondance de Daniel Vallot.

C'est le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov qui s'est chargé de « mettre les points sur les I “avec Ankara. Le président turc Erdoğan reproche à la Russie et au régime syrien d'avoir violé les accords de Sotchi, en continuant leur offensive à Idleb : et bien aux yeux du porte-parole du Kremlin c'est la Turquie qui n'a pas respecté ces accords. Le Kremlin reste attaché à ces accords qui imposent certaines obligations aux parties prenantes. En particulier, la Turquie s'engage à assurer la neutralisation des groupes terroristes concentrés à Idlib. Et aujourd'hui nous regrettons que ces groupes bombardent les troupes syriennes et mènent des actions agressives contre les installations militaires russes. C'est inadmissible et cela va à l'encontre des accords de Sotchi. Pour l'heure, la Russie espère encore parvenir à une solution négociée avec la Turquie. Moscou n'a pas grand-chose à gagner et à beaucoup à perdre à une escalade militaire en Syrie, entre le régime de Damas et la Turquie. Son objectif sera donc de parvenir à un nouveau compromis avec Ankara. Mais il faudra pour cela que la Turquie accepte les gains territoriaux engrangés par Damas ces dernières semaines. Daniel Vallot Moscou RFI.

ZK : À la une également l'épidémie de Covid 19. Le nom que les scientifiques donnent désormais au coronavirus. Le président chinois Xi Jinping s'est félicité mercredi de son ‘évolution positive'.

LB : Le nombre de nouveaux cas diminue en effet depuis trois jours, pour autant le bilan dépasse désormais les 1 100 morts, celui des contaminations a passé la barre des 45 000 cas. La maladie que l'OMS voit comme l'ennemi public numéro un est toutefois encore mal connue. Sa période d'incubation, c'est à dire le temps qu'elle met pour se déclarer, ou encore ses moyens de transmissions exacts suscitent encore beaucoup de questions. On fait le point avec Simon Rozé.

C'est une question de taille des gouttes, celles éjectées quand on éternue. On sait que le virus peut se transmettre via les grosses gouttes à une distance d'un mètre environ. Peut-il le faire grâce aux gouttes microscopiques à une plus grande distance ? C'est encore une inconnue. Ceci dit, la contagiosité du virus, elle, est connue. Une personne malade en contamine deux en moyenne, c'est équivalent à un rhume, ce n'est pas très élevé. Pour la rougeole, ce sont 9 personnes qui sont contaminées par un malade. La mortalité de Covid 19 n'est pas très élevée non plus, 2 %, le SRAS c'était 10 %, Ebola c'est 50 % (une personne malade sur deux en meurt). Autre élément relativisant l'épidémie en cours : 1116 morts depuis son début, mais il faut rappeler que plus de 5 000 personnes en ont guéri. Malgré ces chiffres, Covid 19 inquiète, car il pourrait devenir plus dangereux si jamais le virus venait à muter. C'est un phénomène aléatoire qui se produit quand il se multiplie. La plupart du temps elles ne changent pas grand-chose, mais ces mutations peuvent parfois être bénéfiques au virus en le rendant plus contagieux par exemple. Elles sont impossibles à prévoir, c'est pour cette raison qu'on essaie de limiter au maximum l'épidémie et qu'on en fait autant pour prévenir les effets d'une telle mutation.

ZK : Ce soir, les experts de l'OMS rappellent qu'il est encore beaucoup trop tôt pour prédire la fin de l'épidémie de coronavirus, comme avait pu le faire Donald Trump il y a quelques jours.

LB : L'Organisation mondiale de la santé qui à l'issue d'une nouvelle réunion à Genève a par ailleurs prolongé de trois mois la qualification de l'épidémie d'Ebola en République démocratique du Congo comme une ‘urgence internationale' malgré une chute du nombre de cas. Ces deux autres informations concernant le coronavirus. En France, l'annonce de la sortie de l'hôpital de deux des onze personnes suivies après avoir été contaminées. Deux personnes considérées comme ‘guéries' ajoute le ministère de la Santé. Et puis en Espagne, le congrès mondial des télécoms qui devait avoir lieu à la fin du mois à Barcelone est finalement annulé en raison de l'épidémie. Coup dur pour la ville hôte à qui le Mobile World Congress avait rapporté un demi-milliard d'euros l'an passé.

ZK : À Caracas, au Venezuela, l'opposant Juan Guaidó est de retour après une tournée internationale qui a duré plus de trois semaines.

LB : Il a réussi à passer la frontière malgré son interdiction de sortie du territoire, mais ce fut un retour chahuté. Il a été accueilli à l'aéroport de Caracas par les députés de sa majorité et quelques partisans, mais surtout par des dizaines de militants chavistes qui l'ont insulté et tenté de l'agresser. Le récit de notre correspondant, Benjamin Delille.

C'est par un mélange d'applaudissements et de huées que Juan Guaidó a été accueilli dans le hall de l'aéroport. À peine sortie de la zone de sécurité, une immense bousculade a commencé. Sur des vidéos postées sur les réseaux sociaux, on voit l'opposant se faire exfiltrer alors que de nombreuses personnes tentent de l'approcher, certains pour l'agresser, d'autres pour le féliciter. Il réussit finalement à entrer dans sa voiture qui s'échappe malgré les assauts répétés des manifestants chavistes. Ceux-là s'en sont finalement pris aux journalistes qui couvraient l'événement. Bon nombre d'entre eux ont été frappés, une reporter a même été mordue. Déjà dans l'après-midi, plusieurs députés et journalistes avaient été bousculés après l'arrivée, en bus, de ces dizaines de partisans de Nicolas Maduro, sans que la police ne réagisse. Juan Guaidó s'est finalement félicité, plusieurs heures plus tard, devant des députés et quelques dizaines de partisans, du succès de sa tournée. ‘Nous revenons avec l'engagement que le Venezuela va bientôt se relancer économiquement. Mais il faut rester attentif. Nous ne pouvons pas tout dire. La pression va augmenter. Mais les annonces viendront petit à petit, car nous faisons face à une dictature et c'était très clair aujourd'hui.' Sauf que sans aucune annonce concrète ni son retour, ni sa tournée internationale ne suffiront à mobiliser des Vénézuéliens qui sont pour la majorité désabusés. Benjamin Delille, Caracas, RFI.

ZK : En France, à un mois des municipales, Emmanuel Macron remet du ‘vert' dans son quinquennat. Autrement dit, il remet l'écologie sur le devant de l'actualité.

LB : Un 4e conseil de défense écologique s'est tenu à l'Élysée ce mercredi avant une visite du chef de l'État dans les Alpes. De nouvelles mesures en faveur de l'écologie et de la biodiversité ont été présentées alors que l'environnement s'annonce comme l'une des clés des prochaines élections, Julien Chavanne.

200 euros pour encourager les agents publics à venir travailler en vélo, doubler les aires protégées sur le territoire, déplacer les habitations placées en zones inondables. Le gouvernement promet du concret et de l'efficacité avec sa nouvelle batterie de mesures. Emmanuel Macron l'a dit aux députés de la majorité hier soir à l'Élysée : l'écologie sera avec le régalien, l'une de ses deux priorités pour la suite de son quinquennat. À 31 jours des municipales, le timing interroge. L'environnement est l'un des principaux enjeux du scrutin ; Europe Écologie Les Verts surfent sur de bons sondages. Mais il n'y a vraiment aucun rapport, assure la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye. [...] Emmanuel Macron va lui-même se mettre en première ligne. Le chef de l'État est ce soir à Chamonix dans le massif du Mont-Blanc avant de visiter demain la mer de Glace, un glacier menacé de disparition à cause du réchauffement climatique.

LB : En bref, la commission ‘retraites' à l'Assemblée nationale n'a pas pu, comme on pouvait s'y attendre achever ses travaux à temps. En cause, l'obstruction assumée de LFI, et ses 19 000 amendements. Un nombre trop important pour être examinés dans les temps. C'est donc la version du gouvernement qui sera examinée à partir du 17 février dans l'hémicycle.

LB : Et puis il y a du football ce soir avec la suite des 1/4 de finale de la Coupe de France. L'Olympique Lyonnais et Marseille s'affrontent ce soir. Avant cela, le PSG s'est qualifié sans forcer face à Dijon sur le score de 6-1.