×

Nous utilisons des cookies pour rendre LingQ meilleur. En visitant le site vous acceptez nos Politique des cookies.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 10 février 2019

Journal en français facile 10 février 2019

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 21h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, c'est l'heure de retrouver votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : l'ouverture du 32e sommet de l'Union africaine. Après le Rwanda, c'est l'Égypte qui en assure la présidence pendant un an. Une journée marquée par le discours du nouveau président de RDC Félix Tshisekedi.

SB : Le Venezuela au cœur d'une bataille diplomatique à venir au Conseil de sécurité de l'ONU. Deux résolutions vont s'affronter, l'une portée par la Russie soutien du Président Nicolas Maduro, l'autre porté par les États-Unis qui soutiennent l'opposant Juan Guaido.

RA : Et puis comme chaque dimanche Yvan Amar viendra nous expliquer l'expression de la semaine. Il s'agit de l'expression « premiers pas ».

------

SB : L'Égypte prend donc les rênes de l'Union africaine.

RA : Prendre les rênes c'est une expression pour dire prendre la tête, depuis ce dimanche donc l'Égypte préside l'institution, pour une année, comme le veut le système. Le 32e sommet de l'Union africaine s'est ouvert à Addis Abeba la capitale éthiopienne. Outre le changement de présidence, c'est aussi l'occasion de voir Felix Tshisekedi, le nouveau président congolais participe à son premier sommet de l'Union africaine, et donc ce dimanche il a prononcé son premier discours devant les chefs d'État de l'organisation. Discours au cours duquel il a tenté de convaincre ceux qui douteraient encore de sa légitimité, on écoute Félix Tshisekedi.

[Transcription manquante]

RA : Le président de RDC Félix Tshisekedi. Rappelons que pour un autre ancien candidat à la présidentielle, l'élection n'est pas terminée, Martin Fayulu, le grand perdant de ce scrutin, continue de demander le recomptage des voix. Et à l'occasion du sommet de l'Union africaine, il a envoyé une lettre aux chefs d'États présents à Addis Abeba. Il demande à l'organisation de créer un comité spécial de vérification. Ou il propose une autre alternative : celle d'organiser de nouvelles élections dans un délai de 6 mois.

SB : Au Venezuela l'opposant Juan Guaido fait à nouveau pression.

RA : Cet homme reconnu président par intérim par une partie de la communauté internationale. Il continue de protester contre le fait que l'aide humanitaire reste bloquée en Colombie. Pour rappel cette aide a été envoyée par les États-Unis, ennemis des autorités du Venezuela qui refusent donc son acheminement. « C'est un crime contre l'humanité » s'est emporté ce dimanche Juan Guaido. Le bras de fer au Venezuela qui devrait se retrouver prochainement devant le Conseil de sécurité des Nations Unies. Face à face les États-Unis et la Russe qui défendent deux projets de résolution opposés. Quels sont-ils ? Anastasia Becchio.

D'un côté, Washington qui reconnaît le président par intérim autoproclamé Juan Guaido exprime « le plein soutien à l'Assemblée nationale, seule institution démocratiquement élue » et appelle « à un processus politique conduisant à une élection présidentielle libre, juste et crédible ». De l'autre, Moscou, qui soutient Nicolas Maduro, exprime son « l'inquiétude face aux tentatives d'ingérence dans des dossiers par nature nationaux » et « face aux menaces de recours à la force contre l'intégrité territoriale et l'indépendance politique » du pays. Dans la ligne de mire de la Russie : Donald Trump qui n'exclut pas l'option d'une intervention militaire au Venezuela. Le projet russe appelle à « un règlement de la situation actuelle (...) par des moyens pacifiques et prône un dialogue national. De leur côté, les États-Unis insistent sur la nécessité d'éviter une “détérioration supplémentaire” de la situation humanitaire et “de faciliter l'accès et la livraison d'une aide pour tous ceux qui en ont besoin” dans le pays. Une aide en souffrance dans la ville colombienne frontalière de Cucuta le président Maduro ayant assuré qu'elle n'entrerait pas dans son pays. En l'état actuel des choses, aucun des deux textes n'a de chance de passer : la résolution américaine se heurtera au veto russe, quand à la proposition de Moscou, elle n'obtiendrait pas le nombre suffisant de voix.

SB : Et puis la colère de la Turquie à propos du traitement des Ouïghours.

RA : Les Ouïghours sont un peuple musulman, parlant le turc, et vivant majoritairement en Chine. Et c'est justement leur traitement par les autorités chinoises que critique vivement Ankara. Les mots sont forts, la Turquie parle de “honte pour l'humanité”. Une colère d'Ankara qui est peut-être aussi liée à des questions de politique intérieure. Les explications de notre correspondant en Turquie Alexandre Billette.

Le ton du communiqué est sans appel : la diplomatie turque dénonce l'existence de camps d'internement, parle de graves violations des droits de l'homme, évoque la torture et le lavage de cerveau politique des Ouïghours en Chine… Ou plus précisément des “Turcs ouïghours” puisqu'aux yeux d'Ankara ce peuple turcophone est un “peuple frère”. Il y avait longtemps que le ton de la Turquie à l'égard de Pékin n'avait pas été aussi sévère… En 2017 en pleine crise avec l'Europe le chef de la diplomatie turque avait préféré lors d'une visite en Chine développer les relations commerciales… Une visite qui avait été perçue par certains comme un abandon des “frères ouïghours” au profit d'intérêts économiques… Mais aujourd'hui Ankara ne semble plus aussi préoccupé par l'entretien de bonnes relations avec Pékin… Peut-être parce que le pouvoir de RTE dépend notamment du soutien de son allié ultranationaliste qui fait de la cause des peuples frères, un pilier de sa politique chauviniste, un soutien d'autant plus nécessaire à moins de deux mois d'élections municipales décisives. Alexandre Billette Istanbul RFI.

SB : Enfin en sport, rugby, la France a subi cet après-midi l'une de ses plus lourdes défaites face à l'Angleterre.

RA : Dans le cadre du tournoi des 6 nations, les Anglais se sont imposés à domicile 44 à 8. Les Bleus ont encaissé 6 essais. Et l'Angleterre signe sa deuxième victoire consécutive dans la compétition après son succès en Irlande lors de l'ouverture du tournoi.

SB : Et puis tennis, l'équipe de France féminine est qualifiée pour les 1/2 finales de la Fed Cup.

RA : Peu de suspense, face à la Belgique les Françaises menaient 2 points à 0 hier soir et aujourd'hui Caroline Garcia remporte le troisième point synonyme de qualification. La numéro 1 Française qui n'avait plus disputé la Fed Cup depuis deux ans. 21h08 ici à Paris, l'heure de retrouver Yvan Amar. Comme chaque dimanche l'expression de la semaine. Ce soir : “premiers pas”.

Le tout nouveau président de RDC fait ses premiers pas à l'Union africaine ! Pas de difficultés pour comprendre cette expression : il s'agit de ses premiers gestes politiques, de ses premières actions. Et la formule est empruntée au monde de l'enfance : on fait référence au bébé qui commence à marcher : il s'agit donc de ses premières tentatives pour se déplacer tout seul. Bien sûr, on va lier à cette image l'idée que c'est un peu hésitant : château branlant dit-on aussi à propos des jeunes enfants qui tremblent sur leurs jeunes jambes, qui tombent comme des balles de caoutchouc, et se relèvent courageusement. On a donc cette impression d'essai, et même parfois de maladresse possible, bien qu'excusable et même assez sympathique. Et on a aussi le sentiment que c'est sur ces premières approches qu'on va être jugé, qu'on se livre à l'opinion publique. Comme des premières armes ? Pas exactement ! Cette autre formulation renvoie aussi à une idée de jeunesse qui se déniaise et se lance dans le monde des adultes. Et les premières armes signifient évidemment les premières passes d'armes, les premiers combats. Ce qui nous ramène aussi à l'idée du jeune chevalier : il est inexpérimenté bien sûr, mais peut-être promis à une belle destinée, dans le monde des puissants, des seigneurs : les premières armes ne sont pas pour le paysan.

RA : Fin de ce Journal en français facile.


Journal en français facile 10 février 2019 Journal en français facile February 10, 2019

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 21h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, c'est l'heure de retrouver votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : l'ouverture du 32e sommet de l'Union africaine. Après le Rwanda, c'est l'Égypte qui en assure la présidence pendant un an. After Rwanda, Egypt holds the presidency for a year. Une journée marquée par le discours du nouveau président de RDC Félix Tshisekedi.

SB : Le Venezuela au cœur d'une bataille diplomatique à venir au Conseil de sécurité de l'ONU. SB: Venezuela at the heart of a forthcoming diplomatic battle in the UN Security Council. Deux résolutions vont s'affronter, l'une portée par la Russie soutien du Président Nicolas Maduro, l'autre porté par les États-Unis qui soutiennent l'opposant Juan Guaido. Two resolutions will clash, one carried by Russia support of President Nicolas Maduro, the other carried by the United States that support the opponent Juan Guaido.

RA : Et puis comme chaque dimanche Yvan Amar viendra nous expliquer l'expression de la semaine. Il s'agit de l'expression « premiers pas ». This is the phrase "first steps".

------

SB : L'Égypte prend donc les rênes de l'Union africaine. SB: Egypt is taking the reins of the African Union.

RA : Prendre les rênes c'est une expression pour dire prendre la tête, depuis ce dimanche donc l'Égypte préside l'institution, pour une année, comme le veut le système. RA: Taking the reins is an expression to say take the lead, since this Sunday so Egypt presides over the institution, for a year, as the system wants. Le 32e sommet de l'Union africaine s'est ouvert à Addis Abeba la capitale éthiopienne. Outre le changement de présidence, c'est aussi l'occasion de voir Felix Tshisekedi, le nouveau président congolais participe à son premier sommet de l'Union africaine, et donc ce dimanche il a prononcé son premier discours devant les chefs d'État de l'organisation. Discours au cours duquel il a tenté de convaincre ceux qui douteraient encore de sa légitimité, on écoute Félix Tshisekedi. Speech in which he tried to convince those who still doubt his legitimacy, we listen Felix Tshisekedi.

[Transcription manquante]

RA : Le président de RDC Félix Tshisekedi. Rappelons que pour un autre ancien candidat à la présidentielle, l'élection n'est pas terminée, Martin Fayulu, le grand perdant de ce scrutin, continue de demander le recomptage des voix. Recall that for another former presidential candidate, the election is not over, Martin Fayulu, the biggest loser of this election, continues to ask for the recount of votes. Et à l'occasion du sommet de l'Union africaine, il a envoyé une lettre aux chefs d'États présents à Addis Abeba. Il demande à l'organisation de créer un comité spécial de vérification. Ou il propose une autre alternative : celle d'organiser de nouvelles élections dans un délai de 6 mois.

SB : Au Venezuela l'opposant Juan Guaido fait à nouveau pression. SB: In Venezuela the opponent Juan Guaido is putting pressure again.

RA : Cet homme reconnu président par intérim par une partie de la communauté internationale. Il continue de protester contre le fait que l'aide humanitaire reste bloquée en Colombie. Pour rappel cette aide a été envoyée par les États-Unis, ennemis des autorités du Venezuela qui refusent donc son acheminement. As a reminder, this aid has been sent by the United States, enemies of the Venezuelan authorities who refuse its routing. « C'est un crime contre l'humanité » s'est emporté ce dimanche Juan Guaido. "This is a crime against humanity" won Sunday Juan Guaido. Le bras de fer au Venezuela qui devrait se retrouver prochainement devant le Conseil de sécurité des Nations Unies. The standoff in Venezuela, which is expected to end soon before the United Nations Security Council. Face à face les États-Unis et la Russe qui défendent deux projets de résolution opposés. Quels sont-ils ? What are they ? Anastasia Becchio.

D'un côté, Washington qui reconnaît le président par intérim autoproclamé Juan Guaido exprime « le plein soutien à l'Assemblée nationale, seule institution démocratiquement élue » et appelle « à un processus politique conduisant à une élection présidentielle libre, juste et crédible ». On the one hand, Washington, which recognizes self-proclaimed interim President Juan Guaido, expresses "full support for the National Assembly, the only democratically elected institution" and calls for "a political process leading to a free, fair and credible presidential election". De l'autre, Moscou, qui soutient Nicolas Maduro, exprime son « l'inquiétude face aux tentatives d'ingérence dans des dossiers par nature nationaux » et « face aux menaces de recours à la force contre l'intégrité territoriale et l'indépendance politique » du pays. On the other hand, Moscow, which supports Nicolas Maduro, expresses his "concern over attempts to interfere in matters that are inherently national" and "against threats of the use of force against territorial integrity and independence. political "of the country. Dans la ligne de mire de la Russie : Donald Trump qui n'exclut pas l'option d'une intervention militaire au Venezuela. Le projet russe appelle à « un règlement de la situation actuelle (...) par des moyens pacifiques et prône un dialogue national. The Russian project calls for "a settlement of the current situation (...) by peaceful means and advocates a national dialogue. De leur côté, les États-Unis insistent sur la nécessité d'éviter une “détérioration supplémentaire” de la situation humanitaire et “de faciliter l'accès et la livraison d'une aide pour tous ceux qui en ont besoin” dans le pays. Une aide en souffrance dans la ville colombienne frontalière de Cucuta le président Maduro ayant assuré qu'elle n'entrerait pas dans son pays. En l'état actuel des choses, aucun des deux textes n'a de chance de passer : la résolution américaine se heurtera au veto russe, quand à la proposition de Moscou, elle n'obtiendrait pas le nombre suffisant de voix. In the current state of affairs, neither text has a chance to pass: the American resolution will face the Russian veto, when the proposal of Moscow, she would not get enough votes.

SB : Et puis la colère de la Turquie à propos du traitement des Ouïghours.

RA : Les Ouïghours sont un peuple musulman, parlant le turc, et vivant majoritairement en Chine. RA: The Uighurs are a Muslim people, speaking Turkish, and living mostly in China. Et c'est justement leur traitement par les autorités chinoises que critique vivement Ankara. Les mots sont forts, la Turquie parle de “honte pour l'humanité”. The words are strong, Turkey speaks of "shame for humanity". Une colère d'Ankara qui est peut-être aussi liée à des questions de politique intérieure. Les explications de notre correspondant en Turquie Alexandre Billette.

Le ton du communiqué est sans appel : la diplomatie turque dénonce l'existence de camps d'internement, parle de graves violations des droits de l'homme, évoque la torture et le lavage de cerveau politique des Ouïghours en Chine… Ou plus précisément des “Turcs ouïghours” puisqu'aux yeux d'Ankara ce peuple turcophone est un “peuple frère”. The tone of the statement is without appeal: the Turkish diplomacy denounces the existence of internment camps, speaks of serious violations of human rights, evokes the torture and political brainwashing of Uyghurs in China ... Or more precisely "Turkish Uyghurs" since in the eyes of Ankara this Turkish-speaking people is a "brother people". Il y avait longtemps que le ton de la Turquie à l'égard de Pékin n'avait pas été aussi sévère… En 2017 en pleine crise avec l'Europe le chef de la diplomatie turque avait préféré lors d'une visite en Chine développer les relations commerciales… Une visite qui avait été perçue par certains comme un abandon des “frères ouïghours” au profit d'intérêts économiques… Mais aujourd'hui Ankara ne semble plus aussi préoccupé par l'entretien de bonnes relations avec Pékin… Peut-être parce que le pouvoir de RTE dépend notamment du soutien de son allié ultranationaliste qui fait de la cause des peuples frères, un pilier de sa politique chauviniste, un soutien d'autant plus nécessaire à moins de deux mois d'élections municipales décisives. Alexandre Billette Istanbul RFI.

SB : Enfin en sport, rugby, la France a subi cet après-midi l'une de ses plus lourdes défaites face à l'Angleterre.

RA : Dans le cadre du tournoi des 6 nations, les Anglais se sont imposés à domicile 44 à 8. Les Bleus ont encaissé 6 essais. Et l'Angleterre signe sa deuxième victoire consécutive dans la compétition après son succès en Irlande lors de l'ouverture du tournoi.

SB : Et puis tennis, l'équipe de France féminine est qualifiée pour les 1/2 finales de la Fed Cup.

RA : Peu de suspense, face à la Belgique les Françaises menaient 2 points à 0 hier soir et aujourd'hui Caroline Garcia remporte le troisième point synonyme de qualification. La numéro 1 Française qui n'avait plus disputé la Fed Cup depuis deux ans. 21h08 ici à Paris, l'heure de retrouver Yvan Amar. Comme chaque dimanche l'expression de la semaine. Ce soir : “premiers pas”. Tonight: "first steps".

Le tout nouveau président de RDC fait ses premiers pas à l'Union africaine ! Pas de difficultés pour comprendre cette expression : il s'agit de ses premiers gestes politiques, de ses premières actions. No difficulty in understanding this expression: it is about his first political gestures, his first actions. Et la formule est empruntée au monde de l'enfance : on fait référence au bébé qui commence à marcher : il s'agit donc de ses premières tentatives pour se déplacer tout seul. And the formula is borrowed from the world of childhood: it refers to the baby who begins to walk, so these are his first attempts to move on his own. Bien sûr, on va lier à cette image l'idée que c'est un peu hésitant : château branlant dit-on aussi à propos des jeunes enfants qui tremblent sur leurs jeunes jambes, qui tombent comme des balles de caoutchouc, et se relèvent courageusement. Of course, we will link to this image the idea that it's a little hesitant: castle wanking also said about young children who tremble on their young legs, who fall like rubber balls, and stand up courageously . On a donc cette impression d'essai, et même parfois de maladresse possible, bien qu'excusable et même assez sympathique. Et on a aussi le sentiment que c'est sur ces premières approches qu'on va être jugé, qu'on se livre à l'opinion publique. And one also has the feeling that it is on these first approaches that one will be judged, that one gives to the public opinion. Comme des premières armes ? Like first weapons? Pas exactement ! Cette autre formulation renvoie aussi à une idée de jeunesse qui se déniaise et se lance dans le monde des adultes. This other formulation also refers to an idea of youth who is denial and embarks on the world of adults. Et les premières armes signifient évidemment les premières passes d'armes, les premiers combats. And the first weapons obviously mean the first passes, the first fights. Ce qui nous ramène aussi à l'idée du jeune chevalier : il est inexpérimenté bien sûr, mais peut-être promis à une belle destinée, dans le monde des puissants, des seigneurs : les premières armes ne sont pas pour le paysan. This also brings us back to the idea of the young knight: he is inexperienced of course, but perhaps promised a beautiful destiny, in the world of the powerful, lords: the first weapons are not for the peasant.

RA : Fin de ce Journal en français facile.